CHARTE POUR LA PROTECTION DES MINEURS DU CENTRE CULTUREL OUREBI

Bien que la plupart de nos étudiants soient majeurs, nous disposons d'une charte de protection des mineurs, qui comprend un protocole d'action en cas d'incidents impliquant des mineurs et des personnes vulnérables. Pour plus d’informations, veuillez nous contacter à l'adresse: www.ourebi.net ou  ourebicentreculturel@gmail.com. 

 

 

  1. INTRODUCTION ET CADRE RÉGLEMENTAIRE

    1. Afin de garantir la protection et la sécurité des mineurs lors des activités, des séjours et autres rencontres dans des maisons ou centres, le présent Protocole pour la protection des mineurs est formulé. Ses règles s’appliquent également aux personnes vulnérables en fonction de leur situation.

    2. Afin de préserver l’intégrité des mineurs, le Centre réglemente des règles spécifiques de relations interpersonnelles et de protection des mineurs, inspirées de la Convention des Nations Unies relative aux Droits de l’Enfant (CDE), adoptée le 20 novembre 1989 par les Nations Unies, et ratifiée par la Côte d’Ivoire le 4 février.

    3. Ces règles de relations interpersonnelles ou de cohabitation et de protection s’adressent à toutes les personnes qui font partie ou interagissent avec des mineurs dans le Centre : qu’elles soient membres de la Résidence ou non, soit les membres des instances dirigeantes du Centre, soit son personnel, soit tout collaborateur interne ou externe qui effectue tout travail ou fournit tout service au Centre.

    4. Afin d’atteindre ses objectifs éducatifs, la Centre travaillera toujours avec les parents - ou, le cas échéant, avec les représentants légaux - des étudiants mineurs, en sollicitant leur implication dans le projet éducatif et formatif du Centre et en collaborant étroitement avec eux dans leur rôle de premiers éducateurs de leurs enfants. A cette fin, on veillera à assurer une communication fluide avec les familles des mineurs : la communication se fera toujours avec les deux parents - ou avec le représentant légal, le cas échéant - en évitant de traiter les questions relatives aux mineurs avec un seul des parents dans les cas où les représentants légaux sont les deux parents.

    5. Les étudiants mineurs sont protégés contre l’affichage de symboles ou d'emblèmes et contre la participation à des actes qui incitent à la violence ou portent atteinte à la dignité humaine et aux droits de l'homme.

    6. Le centre doit être un lieu où les étudiants sont libres d'exprimer leurs opinions. Aussi, dans le but d’encourager le respect mutuel, on évitera les bagarres, les injures ou n’importe quel type de mauvais traitements, intimidations et même entre des personnes du même âge, le respect devra être observé.
    7. Le Centre propose la coexistence comme principal moyen d’atteindre ses objectifs éducatifs, basés sur le respect dans lequel elle cherche à inculquer des valeurs d’équité et d’honnêteté à ses étudiants, en accordant une attention particulière à ceux qui n’ont pas encore atteint la majorité. Tout type de comportement dans le Centre qui pourrait conduire à un traitement humiliant ou discriminatoire, aussi minime soit-il, sera combattu à la racine. L’objectif est de promouvoir une égalité réelle entre tous, afin de prévenir les attitudes et les situations de rejet, garantissant ainsi le libre développement de la personnalité des étudiants et des professionnels.
    8. Lorsque le prêtre, dans le cadre de son travail pastoral, s’occupe spirituellement d’un mineur, il doit le faire dans un lieu ouvert ou dans une pièce avec une porte vitrée, de sorte qu’ils soient visibles depuis l’extérieur.

  2. PROCEDURE D’ACTION EN CAS D’ABUS SUR LES MINEURS

    1. En cas de plaintes ou lorsqu’on suspecte des cas de maltraitances ou d’abus

      1.1. Si quelqu’un signale une situation de maltraitance ou d’abus, quel qu’en soit l’auteur, on l’écoutera attentivement. On lui dira qu’on informera les personnes opportunes, afin de prendre les mesures adéquates. On informera dès que possible le directeur du Centre ou, en cas d’absence, la personne qui le représente.

      1.2. Il convient de mettre par écrit, brièvement, les faits racontés.

    2. Actions postérieures à un cas de maltraitance ou d’abus

      2.1. Les témoins ou victimes de l’abus informeront le directeur du Centre, qui se chargera de l’instruction de l’affaire.

      2.2. En cas d’abus, les parents ou tuteurs du concerné seront informés. Les éventuelles démarches d’urgence seront assurées par la direction du Centre. Les frais engagés seront remboursés par les parents une fois l’affaire résolue.

      2.3. En cas de mauvaise conduite d’un membre du Centre, les parents seront les premiers informés et, avec la direction du Centre, ils verront la procédure à suivre pour résoudre le cas ; le tout, avec respect et diligence, sans porter atteinte à la réputation ni des concernés ni de leurs parents.

    3. Décisions finales

      3.1. Si les faits relatés se confirment, et s’il s’agit d’un responsable du Centre, ce dernier sera définitivement relevé de ses fonctions au Centre.

      3.2. Si l’auteur de l’abus est un autre étudiant du Centre et que les faits sont avérés, il sera définitivement exclu du Centre.

      3.3. On informera les parents ou les tuteurs de la victime, on leur facilitera l’accès à l’information dont on dispose afin qu’ils puissent, s’ils l’estiment opportun, porter les faits devant les autorités compétentes. Le Centre montrera sa disponibilité à collaborer selon le désir de la famille.

      3.4. Si on démontre que les accusations sont fausses, le mineur qui a porté ces accusations sera exclu du Centre. En effet, il est très grave de porter ce genre d’accusations. On veillera à la façon de rétablir la bonne réputation de la personne faussement accusée. Si les accusations fausses provenaient des parents, tuteurs ou de n’importe quel adulte, la personne accusée – et dans ce contexte le Centre – jugera de l’opportunité d’avoir ou non recours aux tribunaux.

La présente charte pourra être révisée et actualisée périodiquement par la direction du Centre Culturel Ourebi, en fonction des besoins, en tenant compte du cadre juridique en matière de protection de mineurs en vigueur dans notre pays.

 

 

Fait à Abidjan, le 4 septembre 2022

La direction du Centre Culturel Ourébi